(Luza arrive dans le chapiteau par l’entrée des artistes en courant et monte sur la piste en passant par la rampe. On entend de la musique jazz énergique.)

Narrateur : Bienvenue dans le chapiteau de la TOHU! Eh, mais t’es arrivée par l’entrée des artistes! Tu te prends pour une vedette ou quoi?

(Luza regarde autour d’elle, émerveillée par le chapiteau. Elle s’accroche à un poteau du chapiteau puis tourne sur elle-même et fonce dans un grand tapis enroulé. Elle le fait tomber, le ramasse et essaie de le remettre debout, mais il tombe encore. Elle arrive enfin à le mettre droit puis s’appuie contre lui, contente. Le tapis retombe de nouveau par terre et elle tombe avec.)

Narrateur : Un chapiteau, c’est l’endroit parfait pour faire du cirque parce qu’on peut le démonter et aller de ville en ville pour présenter des spectacles un peu partout. Mais il n’y a pas que dans les chapiteaux où on peut faire du cirque. On peut en faire dans des salles de spectacle, dans la rue et même dans des lieux un peu bizarres. Va explorer les photos pour en découvrir plus et gagner des étoiles.

(Finalement, Luza se met debout, entre dans le tapis en le basculant au-dessus d’elle. Elle est dans le tapis, de la taille jusqu’au-dessus de sa tête. On ne voit plus que ses jambes. Elle ne voit plus rien et fonce dans le poteau.)

Narrateur : C’est quand même impressionnant un chapiteau, regarde la forme qu’il a, toutes ces lumières et ces poteaux qui… Eh, fais attention aux poteaux. Ils servent à tenir la tente. Arrête ou tu vas tout faire tomber!

(Elle laisse tomber le tapis à la verticale, elle est debout au centre, mais on ne voit que ses mains, elle arrive enfin à sortir la tête et elle est fière d’elle.)

« Le cirque est arrivé en ville! Venez voir les acrobates les plus spectaculaires! » Dès qu’un cirque s’installe quelque part avec son chapiteau, c’est la fête assurée!

Le chapiteau est une grande tente qui tient avec des poteaux qu’on appelle des mâts. Il contient une ou plusieurs pistes. C’est le point central des cirques qui voyagent.

Le chapiteau est souvent entouré de caravanes. Elles permettent de déplacer tous les animaux, les artistes, les techniciens, les cuisiniers et toute l’équipe du cirque. Tous ces gens vivent ensemble.

Bref, c’est une véritable ville dans la ville!

Regarde bien cette photo. Où est cet homme et qu’est-ce qu’il fait?

Oui, il est en train de marcher au-dessus du vide, sur un fil de fer. Il est tout en haut des tours de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Il s’appelle Philippe Petit et il aime pratiquer son art, le funambulisme, dans des lieux impossibles et interdits.

Pour lui, le funambulisme doit rester un art libre, visible par tous. Il n’aime pas être dans un chapiteau et préfère installer son fil entre des monuments célèbres partout dans le monde. Il prend beaucoup de risques pour émerveiller petits et grands.

C’est fou tout ce monde qui se dirige vers ce grand bâtiment!

Les gens vont voir un spectacle au Cirque d’Hiver de Paris. Inauguré en 1852, c’est le plus ancien cirque stable du monde.

Un « cirque stable » veut dire que c’est un bâtiment qui ne peut pas être déplacé : il reste toujours au même endroit.

Comme tu peux le voir ici, c’est un édifice rond, car il est adapté à la piste de cirque qui est ronde, elle aussi.

Très haut, il permet de présenter des numéros de trapézistes et peut accueillir 1600 spectateurs.

Bienvenue à la TOHU de Montréal!

Ce bâtiment tout rond est inspiré des vieux cirques stables européens. Comme eux, il ne peut pas être déplacé.

Par contre, la salle de spectacle, qui est ronde, est adaptable. Par exemple, la piste peut être ronde, au centre de la salle et entourée de gradins en cercle. Mais elle peut aussi être rectangulaire et les sièges placés en rangées, comme au théâtre.

Cette salle de spectacle est unique en Amérique du Nord. Elle peut accueillir toutes les disciplines de cirque, même celle avec des trapèzes volants.

Mais il n’y a pas de piste de cirque ici!? Et pourtant cet artiste est bien un acrobate!

Eh oui, les arts du cirque peuvent se pratiquer dans la rue aussi!

Les acrobates peuvent alors se servir de choses qu’ils trouvent dans la ville, comme des bâtiments, des bancs ou un arrêt d’autobus par exemple.

Certains présentent leur numéro au même endroit alors que d’autres font des acrobaties tout en se déplaçant dans la rue.

Qui sait, peut-être que toi aussi tu en croiseras pendant tes promenades?

Tu es à l’extérieur et tu regardes vers la TOHU. C’est comme si tu étais à plat ventre sur le sol.

Devant toi il y a un grand espace vide et derrière des arbres, un petit chapiteau blanc et des bâtiments.

La vidéo est à vitesse accélérée, tu vois des personnes avec des casques de chantier en train de monter un chapiteau de cirque.

Elles montent d’abord les mâts, puis installent des câbles et une boule au centre.
Elles mettent ensuite la toile puis la tirent avec les câbles et la font tenir avec des poteaux.

Petit à petit, le chapiteau prend forme. Les personnes se retrouvent ensuite toutes ensemble devant le chapiteau. Il y a des femmes, des hommes et même un enfant.